Luana Belmondo | « Je suis Luana Belmondo à la ville comme à l’écran »

Luana Belmondo | "Je suis Luana Belmondo à la ville comme à l'écran"

Femme de Paul Belmondo depuis 25 ans et maman de trois garçons, la discrète Luana Belmondo a fait de sa passion pour la cuisine une carrière rondement menée.

En 2010, la chaîne spécialisée Cuisine TV (aujourd’hui Cuisine +) lui propose sa propre émission « Bienvenue chez Luana ». En 2011, c’est Alessandra Sublet qui l’engage pour son émission « C à vous » sur France 5. En 2012, sortie de son premier livre  « À table avec Luana », puis en 2014 « Je viens cuisiner chez vous ». Attachée à ses racines méditerranéennes, la plus frenchy des italiennes se confie aujourd’hui sur Épicurien du Sud.

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Épicurien du Sud : Comment passe t-on du mannequinat à cuisinière star de la télévision ?

Luana Belmondo : Tout ceci est un pur hasard. Le monde du mannequinat et celui de la cuisine sont totalement opposés. On fait croire au public que les mannequins mangent ce qu’elles veulent sans grossir, c’est faux. J’ai connu le régime pomme, yaourt et avec mes gênes ce n’était pas compatible. La cuisine est trop importante pour moi, la frustration était trop grande, ce n’était pas ma voie. J’ai donc pris du poids (rire) avec plaisir. J’ai ensuite rencontré Paul, je me suis marié et j’ai eu trois beaux enfants. Quand la maison a commencé à se vider, j’ai eu du temps libre. Et là, sans rien avoir planifié, une amie m’a présenté la directrice de Cuisine TV (aujourd’hui Cuisine +) qui m’a proposé mon émission, tournée directement dans mes cuisines. Et 15 jours plus tard c’est Alessandra Sublet qui m’invité à participer au casting de « C à vous ». Deux expériences télé différentes, d’un côté « Bienvenue chez Luana », mon bébé, et de l’autre « C à vous » avec l’adrénaline du direct.

EDS : Que retrouve t-on dans votre dernier livre « Luana Belmondo : Je viens cuisiner chez vous » ?

L. B. : J’ai pris en exemple mes amies proches, qu’elles soient mère de famille, working girl, célibataire, fêtarde… Elles existent toutes en vrai (rire) et ont forcément des besoins différents. Il y a donc des recettes pour tous les styles de vie.

 Je suis Luana Belmondo à la ville comme à l’écran

EDS : Ce nom, Belmondo, a t-il été un atout ou un inconvénient ?

L. B. : Honnêtement ça m’a plutôt servi, notamment avec les médias. Mais tu ne peux pas durer si tu n’es pas bon, quel que soit ton nom. Pour l’anecdote, Alexandra Sublet m’a demandé comment je souhaitais m’appeler quand j’ai commencé « C à Vous ». J’ai demandé son avis à Paul, qui m’a répondu très simplement : « comment t’appelles-tu ? » (rire). Donc je suis Luana Belmondo à la ville comme à l’écran.

EDS : Vous n’avez jamais été tenté d’ouvrir votre propre restaurant ?

L. B. : Pas pour l’instant. J’en ai envie, c’est un petit rêve, mais je ne peux pas aujourd’hui y consacrer le temps nécessaire. Si c’est pour inscrire mon nom sur l’enseigne et ne pas être en cuisine, cela ne m’intéresse pas.

Tout le monde est capable de cuisiner

EDS : Bien manger au quotidien coûte cher, demande du temps et des compétences. Quelle est la réponse de Luana Belmondo à ces idées reçues ?

L. B. : Je pense que tout le monde est capable de cuisiner. Prenons l’exemple d’un œuf au plat avec quelques épinards sués au beurre, des copeaux de parmesan et une belle tranche de pain de campagne. C’est délicieux, simple à réaliser, ça ne coûte pas cher et c’est équilibré. J’essaye de proposer dans mes émissions, mes livres, des recettes de ce style avec des produits du quotidien.

EDS : Y a t-il un plat dont vous ne révélerez jamais la recette ?

L. B. : Non, d’ailleurs dans mes recettes je n’oublie jamais de préciser une étape, un ingrédient, une astuce. C’est parfois le cas dans certains livres où les chefs ne livrent pas forcément tous les détails pour la bonne réalisation des recettes. Chez moi, pas de cachotterie.

EDS : Quelle odeur arriverait à vous émouvoir dans une cuisine ?

L. B. : L’odeur de l’origan.

EDS : Après la cuisine italienne, quelle est votre type de cuisine préférée ?

L. B. : La cuisine japonaise, mélange de saveurs subtiles et raffinées.

EDS : Vous êtes plutôt Bistrot ou Gastro?

L. B. : Ah plutôt Bistrot.

EDS : Votre table fétiche dans le Sud de la France ?

L. B. : J’aime beaucoup la Petite Maison de Nicole dans le Vieux-Nice.

EDS : Si Luana Belmondo n’était qu’un seul ingrédient de cuisine ?

L. B. : Du parmesan.

EDS : Si Luana Belmondo n’était qu’un seul ustensile de cuisine ?

L. B. : Je serai forcément un couteau.

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